Synopsis.
Le film de la collection est sous l’influence des films français des années 80, d’Eric Rhomer pour les chapitres et de Jacques Rivette pour la temporalité en boucle par exemple.
Certaines scènes puisent directement dans l’imaginaire et l’ADN Paco Rabanne, la mode mais aussi l’homme et bien sûr de Julien Dossena. Pour le chapitre 2, l’installation vidéo, Julien et Marie-Amélie m’avaient montré les photos de la période Villa Nellcote des Stones. L’énergie et la tension sont particulières à cette époque et au groupe. Le choix de l’installation vidéo vient directement des œuvres de Nam June Paik.
J’avais envie qu’on sente, plutôt que comprenne, comment le travail de Julien me semblait s’articuler pour cette collection. J’ai traduit cela à travers l’idée d’une temporalité en boucle, chaque séquence est « observée » par l’un des personnages de la suivante et ainsi de suite. À la toute fin du chapitre 3, on revient à la première intention, ici incarnée par Christa dans le même look dans lequel elle courrait vers la voiture en ouverture du chapitre 1.
Avec Martin de Chabaneix, le chef opérateur, nous avons choisi une direction d’image neutre et cinématographique. J’ai préservé le coté intemporel, qui donne sa place au vêtement portés et incarnés par les merveilleuses Christa, Nora, Flora et Nilaya.
La musique, composée par Bruno Hovart, est elle aussi inspirée des films français elle est construite comme une bande son en patchwork, chaque séquence ayant son propre univers sonore, sa propre énergie. Cela permet d’ouvrir le film à quelque chose de plus grand, de plus cinématographique.
RGM